200 km 13 mai par Simon Sabatino

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Un 200 km du Lac Saint Louis inau­gur­al


Alors que ce same­di 13 mai aurait dû être le jour du 200 km des Deux Tra­vers­es, Mère Nature et les crues de print­emps décidèrent de ren­dre non opéra­tionnels les deux tra­ver­siers de la riv­ière des Outaouais. Qu’à cela ne tienne, le CA du CRVQ déci­da d’interchanger le 200km de sep­tem­bre avec celui ini­tiale­ment prévu.


C’est ain­si que 6 de nos ran­don­neurs et 3 de nos ran­don­neuses se sont alignés ce same­di, sous un soleil radieux, sur le sta­tion­nement bien con­nu de St Lam­bert pour tester cette pre­mière ver­sion du 200km du Lac St Louis, un tra­jet entre terre et eau, le long d’artères flu­viales témoins de la con­struc­tion d’un pays. Pas moins de trois moulins à vent sur le par­cours, ves­tiges d’un autres temps, mais aus­si des éclus­es, des canaux (Lachine, Soulanges et Beauharnois), une cen­trale hydroélec­trique de pre­mier plan (Beauharnois), d’une île et d’un pont à l’autre.


À 7 heures pré­cis­es, le départ est lancé, et tout de suite le groupe se scinde en trois avec la mon­tée du pont Samuel De Cham­plain, le nou­veau joy­au d’architecture reliant l’ile de Mon­tréal et la Rive Sud. Je reste en arrière avec Odile et Cather­ine, puis tente de rejoin­dre Katia et Gabriel, 500 m en avant, mais les jambes sont molles ce matin. Nous nous rejoignons tous avant St Anne de Belle­vue, et nous roulons tran­quille­ment le long des berges sur des routes plutôt tran­quilles, déjà pas mal con­nues de tous.

Midi, nous voici à Val­ley­field, c’est le temps d’un dîn­er con­sis­tant. Odile choisit de con­tin­uer sa route, pen­dant que nous prenons un plat à la Pata­terie bien con­nue. En bons ama­teurs de cafés, nous tra­ver­sons la rue pour un déli­cieux remon­tant caféiné chez Daniel St Onge, dans une ambiance déten­due.


C’est le temps de repar­tir, nous lon­geons la piste cyclable au nord du canal Beauharnois, Katia ouvre la voie avec son coup de pédale métronomique. Le vent com­mence à s’intensifier, c’est le moment de pren­dre les relais. 50 km plus loin, nous sommes à St Mar­tine, pre­mière crème glacée et avant-dernier con­trôle.


Nous emprun­tons la piste cyclable direc­tion St Isidore de la Prairie, et nous nous per­me­t­tons un petit écart de par­cours pour quelques kilo­mètres sur le pro­longe­ment de la piste tou­jours inachevée, dans la grav­elle façon Rough Stuff Fel­low­ship, Gabriel et Cather­ine s’y osent pour un 2 km, puis retrou­vent l’asphalte pen­dant que Katia et moi com­plé­tons notre diag­o­nale de ster­ra­to jusqu’à la ville de George St-Pierre, où nous sommes rejoints par nos deux com­pars­es. Pho­to oblige avec la stat­ue du cham­pi­on québé­cois.


Il ne reste plus qu’à rejoin­dre la voie mar­itime pour com­pléter le par­cours jusqu’à St Lam­bert, 10h25 au total sans se press­er, en bonne com­pag­nie et avec des sou­venirs plein la tête.

Simon