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Je suis très content de mon brevet hier. Trois cents kilomètres et plus, j’en fais toujours tout un fromage : une sortie comme ça, c’est d’abord dans la tête et tous les prétextes sont bons pour ne pas s’y engager.
La difficulté intrinsèque du parcours est à considérer mais que dire de la météo ? À ce sujet, je disais aujourd’hui à ma blonde qu’à tout prendre, et bien que je ne prise pas du tout la chose lorsque le mercure s’envole vers les hauteurs, je préfère la chaleur à de forts vents et/ou à de la flotte. En conséquence, je n’avais pas de motif valable de déclarer à nouveau forfait ce samedi 6 août !
Je vois que Victor a fait un bon temps, sur un vélo à pignon fixe par-dessus le marché ! J’ai été un peu surpris d’apprendre du commis de dépanneur rue Victoria que quelqu’un avait fini avant moi car je n’ai jamais revu mes deux acolytes du départ à Saint-Lambert mais, réflexion faite, il a eu quelques occasions de me dépasser sans que je ne m’en aperçoive, tant les efforts accumulés que la chaleur écrasante m’ont amené à multiplier les arrêts passé Philipsburg (à Pike River, on s’est marré de me voir faire la statue face à un climatiseur). Cela dit, j’ai quand même bien géré la chaleur en m’aspergeant copieusement d’eau lors de ces multiples arrêts. Parlant d’eau, la finale du brevet fut l’occasion d’une fameuse course (que je remportai) sur la 217 (j’aime cette route) avec un orage sur mes talons !
Côté foule sur deux roues, l’attrait des pistes cyclables et des routes estriennes se confirma : quel contraste passé Philipsburg alors que j’entrai dans la « partie four » de l’itinéraire (retour dans les vastes étendues cultivées de la Montérégie où les arbres se font rares); désormais, je n’allais avoir pour compagnons de route qu’autos et motos pétaradantes (ah, ces fichues motos !). Après Lacolle, dans le soir qui tombait tranquillement, comme les routes furent tranquilles : du bonbon pour le cycliste zen que je suis.
Lorsque je découvris les parcours au début de la saison, je trouvai intéressant ce nouvel itinéraire et la réalité sur le terrain confirma mon jugement initial.