300 km 6 août par Marc Lusignan

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Je suis très con­tent de mon brevet hier. Trois cents kilo­mètres et plus, j’en fais tou­jours tout un fro­mage : une sor­tie comme ça, c’est d’abord dans la tête et tous les pré­textes sont bons pour ne pas s’y engager.

La dif­fi­culté intrin­sèque du par­cours est à con­sid­ér­er mais que dire de la météo ? À ce sujet, je dis­ais aujourd’hui à ma blonde qu’à tout pren­dre, et bien que je ne prise pas du tout la chose lorsque le mer­cure s’envole vers les hau­teurs, je préfère la chaleur à de forts vents et/ou à de la flotte. En con­séquence, je n’avais pas de motif val­able de déclar­er à nou­veau for­fait ce same­di 6 août !

Je vois que Vic­tor a fait un bon temps, sur un vélo à pignon fixe par-dessus le marché ! J’ai été un peu sur­pris d’apprendre du com­mis de dépan­neur rue Vic­to­ria que quelqu’un avait fini avant moi car je n’ai jamais revu mes deux acolytes du départ à Saint-Lam­bert mais, réflex­ion faite, il a eu quelques occa­sions de me dépass­er sans que je ne m’en aperçoive, tant les efforts accu­mulés que la chaleur écras­ante m’ont amené à mul­ti­pli­er les arrêts passé Philips­burg (à Pike Riv­er, on s’est mar­ré de me voir faire la stat­ue face à un cli­ma­tiseur). Cela dit, j’ai quand même bien géré la chaleur en m’aspergeant copieuse­ment d’eau lors de ces mul­ti­ples arrêts. Par­lant d’eau, la finale du brevet fut l’occasion d’une fameuse course (que je rem­por­tai) sur la 217 (j’aime cette route) avec un orage sur mes talons !

Côté foule sur deux roues, l’attrait des pistes cyclables et des routes estri­ennes se con­fir­ma : quel con­traste passé Philips­burg alors que j’entrai dans la « par­tie four » de l’itinéraire (retour dans les vastes éten­dues cul­tivées de la Mon­térégie où les arbres se font rares); désor­mais, je n’allais avoir pour com­pagnons de route qu’autos et motos pétaradantes (ah, ces fichues motos !). Après Lacolle, dans le soir qui tombait tran­quille­ment, comme les routes furent tran­quilles : du bon­bon pour le cycliste zen que je suis.

Lorsque je décou­vris les par­cours au début de la sai­son, je trou­vai intéres­sant ce nou­v­el itinéraire et la réal­ité sur le ter­rain con­fir­ma mon juge­ment ini­tial.