Flèche nationale 2024 par Les maillons forts

Publié le

Pour notre flèche de Cham­bord (Lac St-Jean) à Mon­tréal, Marc Bisail­lon, Olivi­er Caty, Yvon Clé­ment, Richard Cor­nel­li­er et Michel Ger­vais se retrou­vent à la gare Cen­trale de Mon­tréal vers 6:30 du matin.   Départ à 7:30 du matin en train de la gare Cen­trale pour une arrivée à Cham­bord vers 17 :45.  Vers midi, le train a fait une pause de 90 min­utes à Her­vey Jonc­tion, le temps de laiss­er pass­er un train de marchan­dis­es en prove­nance du Lac Saint-Jean.  Après Her­vey Jonc­tion, le train roule à une vitesse moyenne de 40 mph (c’est pas le TGV).  Ça nous laisse le temps d’admirer le paysage sauvage en suiv­ant les méan­dres de la riv­ière Gen­est car la plu­part d’entre nous ne peu­vent pape dormir.  Le train brasse beau­coup et le con­duc­teur active son sif­flet à tout bout de champ.

En arrivant à Cham­bord, on sort nos vélos du wag­on de marchan­dis­es et on prend le temps de se pré­par­er.  On se dirige ensuite vers la Fringale, le seul restau­rant ouvert du vil­lage qui sera aus­si le point de départ de notre flèche, car il est sur la route 155, notre route prin­ci­pale jusqu’à Shaw­ini­gan.  Il nous reste env­i­ron 2 heures avant le départ.  On se com­mande cha­cun un bon souper de pâtes.  La grosseur des assi­ettes est des por­tions Ran­don­neurs.  On ne s’en plaint pas.  On sait que l’on va en avoir besoin, car il y a 139 km de pam­pa entre Cham­bord et La Tuque (dont un bon 80 km où il n’y a que du bois).  La route 155 est belle.  Il y a un bel accote­ment et très peu de cir­cu­la­tion en ce ven­dre­di soir.  La rai­son pourquoi il y a prob­a­ble­ment peu de cir­cu­la­tion, c’est que pour aller dans les bars de La Tuque depuis Cham­bord, il faut se taper 300 bornes aller-retour … faut y penser!

On s’arrête a à la Halte du curé Nor­mandin, notre pre­mier con­trôle.  On rem­plit nos cartes de brevet et on se dépêche à repar­tir, car le froid et l’humidité nous pénètrent rapi­de­ment.

On avait prévu d’aller au seul resto 24h de La Tuque, mais, à notre arrivée à 01 :30 AM, le resto était fer­mé.  Il a fer­mé à 01:00 AM… le site web n’est pas à jour…Google Busi­ness non plus!  Plan B, direc­tion le Couche-Tard, le seul com­merce ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7!  Le com­mis est fan­tas­tique.  Il nous pré­pare deux bonnes piz­zas avec du café chaud et frais.  Le bon­heur!  De toute évi­dence, il appré­cie notre présence.  Ça doit bris­er sa monot­o­nie dans le milieu de la nuit. 

On rajoute des couch­es, la tem­péra­ture est autour de 5 degrés et si la ten­dance se main­tient, la tem­péra­ture devrait descen­dre sous zéro vers 06 :00 du matin…  La doudounne Rapha est bien­v­enue.  Ce n’est pas un luxe, on  n’a pas froid.  On reprend la route vers le sud.  On roule main­tenant à côté du Saint-Mau­rice, mais on ne le voit pas. La tem­péra­ture descend rapi­de­ment.  Il fait main­tenant 2 degrés C. 

Le groupe des Mail­lons Forts est un super beau groupe.  Il y a par­mi nous des années et des mil­liers de kilo­mètres d’expérience cyclistes.

Riv­ière Mataw­in, il est 06 :00 du matin! On arrive au seul dépan­neur de la place et à notre grand soulage­ment, il est ouvert.  Café chaud! Il fait 1 degrés sous zéro… On est dans les temps, le tout est validé par le super fichi­er Excel, gra­cieuseté de Cap­i­taine Audax! (PP).

On reprend la route et la tem­péra­ture remonte tran­quille­ment.   On retrou­ve la civil­i­sa­tion vers Grands-Piles.  Le Saint-Mau­rice est mag­nifique sous le soleil lev­ant et l’absence de vent.  Le paysage se reflète sur le miroir que forme la riv­ière.  Le traf­ic s’en va vers le nord et nous on va vers le sud, la route est pour nous.  Direc­tion Shaw­ini­gan Sud pour le McDo.  Il fait main­tenant 17 degrés et il est 10 heures du matin.  Après la McDo, on entame le retour vers la plaine du Saint-Lau­rent.  On tra­verse la riv­ière Saint-Mau­rice via le lien inter­rive sur le bar­rage ‘La Gabelle’ d’Hydro-Québec.  On doit descen­dre de nos mon­tures pour cette tra­ver­sée. On emprunte main­tenant des routes qui nous sont con­nues.  Direc­tion Yamachiche ou on rejoint la route 138.  On va rester sur cette route jusqu’à la Mon­tréal.  On file vers Loui­seville où va manger un repas san­té sur la ter­rasse de la Patate 2.0.  Pour une fois qu’on peut arrêter à ce snack-bar et que ce n’est pas fer­mé.  On en prof­ite.  Direc­tion Berthierville.  Le vent nous est favor­able.  On avance bien.  On se rend au McDo où l’on déguste une crème glacée.  Richard, choco­lati­er de méti­er, partage avec nous de très bons choco­lats que l’on mange avec la crème glacée.  Un vrai délice.  Marc nous quitte pour un événe­ment famil­ial à Joli­ette qui n’est pas trop loin.  Nous con­tin­uons sans lui.

On reprend la route jusqu’à Repentigny ou l’on prend le pont vers Mon­tréal. On emprunte ensuite la piste cyclable et éventuelle­ment, on se retrou­ve au stade olympique où les gens arrivent en masse pour le match de soc­cer avec le fameux joueur Messie.  On se fraie un chemin à tra­vers la foule.  Une fois le stade passé, ça va mieux.  On con­tin­ue dans Rose­mont jusqu’à la micro­brasserie MABRASSERIE, notre point d’arrivée.  Mis­sion accom­plie.  On informe la serveuse que l’on a une réser­va­tion et le pro­prié­taire vient nous voir.  On lui dit qu’on arrive de Cham­bord, qu’on est par­ti de la vielle à 8PM et qu’on a roulé toute la nuit.  Il n’en revient pas.  On entre nos vélos que l’on met dans une pièce bar­rée et l’on s’assoit à une table pour une bonne bière.  On attend le groupe des Randowokes qui arrive une demi-heure plus tard pour lunch­er et partager nos his­toires.