Mon premier brevet de 300Km

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Par Vérane Berti­no

Si ce n’est pour témoign­er de mon expéri­ence extra­or­di­naire, je me devais de faire un réc­it pour remerci­er mes bons samar­i­tains! 😉

J’en rêvais… eh bien, c’est fait! 315 km de bécik! Qui l’au­rait cru? Moi, qui ne tenais même pas en équili­bre sur un vélo y’a à peine 3 ans! ;-o)

De jolies routes de cam­pagne, des paysages à couper le souf­fle. Mon coup de cour : le tour du mont Sut­ton! Une vaste éten­due ver­doy­ante où on se sent tout petit et en même temps telle­ment recon­nais­sant de pou­voir en admir­er toutes les facettes, de danser dans ces mag­nifiques val­lons… Et moi, les val­lons, j’adore ça! Mal­heureuse­ment, mon genou, lui, a moins aimé. ;-o) Après env­i­ron 190 km, une forte douleur a com­mencé à s’in­staller durable­ment. Tant pis, je ser­rerai les dents! L’ob­jec­tif, c’est 300 km, PAS 200 km!

Sans cette mau­dite douleur et mes deux crevaisons, l’ex­péri­ence n’en aurait été que plus agréable! Mais bon, pour les crevaisons, pas de quoi me plain­dre! Le Bon Dieu avait mis de bons samar­i­tains sur ma route. Un GROS mer­ci à VOUS (Jean, Alain, Réjean, Clé­ment et Louis-Michel, et à toute la gang pour votre patience), sans qui j’au­rais passé une heure à batailler avec mon pneu!

Y’avait aus­si de forts vents lorsqu’on a com­mencé à remon­ter vers le nord. j’avoue que je m’en serais bien passée, car avec mon poids plume, je m’en­v­ole au vent et avec la douleur au genou, c’é­tait encore plus pénible! Mais heureuse­ment, j’ai pu me pro­téger un peu der­rière l’un et l’autre. eh oui, c’est qu’il y avait plusieurs machines par­mi nous — des cyclistes d’un autre monde! ;-o) Ce fut un plaisir de faire votre con­nais­sance (et de vous revoir pour les autres) et de partager votre roue.

Un brevet de 300 km, c’est beau­coup de kilo­mé­trage, mais c’est aus­si et surtout syn­onyme de con­vivi­al­ité — c’est l’oc­ca­sion de ren­con­tr­er des gens mer­veilleux et de vivre une expéri­ence unique dans une ambiance extra­or­di­naire!

Un brevet de 300 km, c’est beau­coup de kilo­mé­trage, mais c’est aus­si beau­coup de paysages, d’an­i­maux. J’ai d’ailleurs été ravie de pou­voir opér­er un sauve­tage de tortue au beau milieu de la route — mon côté Brigitte Bar­dot. ;-o). J’en prof­ite pour remerci­er mes parte­naires d’avoir bien voulu m’at­ten­dre! 😉

Un brevet de 300 km, c’est beau­coup de kilo­mé­trage, mais c’est aus­si toute une gamme de sen­ti­ments. le plaisir, la souf­france, l’ex­tase, le ques­tion­nement. Au final, c’est ce que j’ap­pelle le bon­heur!